en 365 mots
bonjour, soir, nuit
voilà la dernière de cette année .
sans envie d'épiloguer en littérature sur cette accumulation de jours, à en faire un tas de 365, comme les bonbons, des bons, des colorés, des pas bons, des acidulés, des cons, des fondants, des trop sucrès, des collants aux dents, des mielleux, des moelleux, des durs, des salés, des mous, des tendres, des épicés et pis c'est tout ...
C'est une année passée qui m'a cassé les bonbons, pas facile, pas gracile, pas docile, imbécile, futile, la liste n'est pas exhaustive, pour cette année votive, tant qu'à la fin je me demande ce qui me motive si ce n'est le mot ivre de sons, de couleurs, de parfums, de battements de votre coeur, de regards vers l'ailleurs, ici où s'arrête votre oeil distrait, aspiré, inspiré, fair play, impatient, imprudent, exigeant, tolérant, arrangeant, nonchalant, indulgent, amusé, abusé, trompé, heureux, chaleureux, fatigué, triste, alarmiste, gai, joyeux, peureux, aventurier, à vouloir aller voir ce qui n'est pas à regarder, à vouloir regarder là où il n'y a rien à voir, à pouvoir penser ce que vous avez vu, lu, vous ici nu(e)s arrivé(e)s et d' oripeaux ou d'or et d'argent reparti(e)s ou l'inverse.
Sur ce lieux , ce rendez vous où se construisent, se désolent et se détruisent des mondes sans importance, sans éloquence, des mondes paralléles tordus, dissonnants, vous voilà légers, ou fidèles, garcons, moqueurs, hommes frivoles, sérieux, jeunes femmes aux ventres doux, abondants ou froids, femmes discrètes et secrétes, douces de pensées, tueuses, vengeresses, amoureuses pour la vie entière d'un soir trop vite éteint, abandonnées, étouffées, adorées, vous voilà toutes et tous ici venu(e)s par hasard, habitude, sans autre certitude que celle que vous ne gagnerez pas en folie , protégé(e)s que vous êtes par cette distance virtuelle qui semble pourtant nous rapprocher, et par ma diligence à ne pas vous entraîner sans consentement dans mon univers, celui d'un homme ordinaire .
C'est ainsi que cet endroit de recontres, d'échanges parfois, a tenu jusqu'en cette dernière soirée de 2007, petits pas par petits pas, pour vous, pour nous .
Demain?
le texte que vous venez de lire ou non, comporte 365 mots ouarffff
et pour terminer en beauté avant d'aller bringuer un petit texte qui date déjà de 2004
de votre bouche de cendres
je boirai ce jour
jusqu'à sa dernière goutte de lumière
je boirai ce vin
jusqu'à sa dernière seconde de vie
voilà la dernière de cette année .
sans envie d'épiloguer en littérature sur cette accumulation de jours, à en faire un tas de 365, comme les bonbons, des bons, des colorés, des pas bons, des acidulés, des cons, des fondants, des trop sucrès, des collants aux dents, des mielleux, des moelleux, des durs, des salés, des mous, des tendres, des épicés et pis c'est tout ...
C'est une année passée qui m'a cassé les bonbons, pas facile, pas gracile, pas docile, imbécile, futile, la liste n'est pas exhaustive, pour cette année votive, tant qu'à la fin je me demande ce qui me motive si ce n'est le mot ivre de sons, de couleurs, de parfums, de battements de votre coeur, de regards vers l'ailleurs, ici où s'arrête votre oeil distrait, aspiré, inspiré, fair play, impatient, imprudent, exigeant, tolérant, arrangeant, nonchalant, indulgent, amusé, abusé, trompé, heureux, chaleureux, fatigué, triste, alarmiste, gai, joyeux, peureux, aventurier, à vouloir aller voir ce qui n'est pas à regarder, à vouloir regarder là où il n'y a rien à voir, à pouvoir penser ce que vous avez vu, lu, vous ici nu(e)s arrivé(e)s et d' oripeaux ou d'or et d'argent reparti(e)s ou l'inverse.
Sur ce lieux , ce rendez vous où se construisent, se désolent et se détruisent des mondes sans importance, sans éloquence, des mondes paralléles tordus, dissonnants, vous voilà légers, ou fidèles, garcons, moqueurs, hommes frivoles, sérieux, jeunes femmes aux ventres doux, abondants ou froids, femmes discrètes et secrétes, douces de pensées, tueuses, vengeresses, amoureuses pour la vie entière d'un soir trop vite éteint, abandonnées, étouffées, adorées, vous voilà toutes et tous ici venu(e)s par hasard, habitude, sans autre certitude que celle que vous ne gagnerez pas en folie , protégé(e)s que vous êtes par cette distance virtuelle qui semble pourtant nous rapprocher, et par ma diligence à ne pas vous entraîner sans consentement dans mon univers, celui d'un homme ordinaire .

Demain?
le texte que vous venez de lire ou non, comporte 365 mots ouarffff
et pour terminer en beauté avant d'aller bringuer un petit texte qui date déjà de 2004
de votre bouche de cendres
entendre la flamme se plaindre
agonie du feu
dans vos yeux de décembre
voir sa lumière s'éteindre
l'année s'en va
usée
vous rêvez déjà
sans pitié
de janvier
bonne fête de fin d'année, une pensée aussi aux oublié(e)s, seul(e)s sans l'avoir désiré .
je boirai ce jour
jusqu'à sa dernière goutte de lumière
je boirai ce vin
jusqu'à sa dernière seconde de vie